Mongo Beti
Cameroon
Mongo Beti est l'un des écrivains africains les plus en vue de sa génération. Il apublié son premier roman en 1954 intitulé"Ville Cruelle" aux Editions Présence Africaine.
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Literature
Working primarily in:
World
Biographical Information
Mongo Beti
(At a Glance)
Date of Birth: Jun/30/1932
: male
Place of Origin: Cameroon
Alexandre Biyidi Awala, Mongo Beti en littérature, fils d’Oscar Awala et de Régine Alomo, naît le 30 juin1932 à Akométam, petit village situé à 10 km de Mbalmayo, lui-même distant de 45 km de Yaoundé, la capitale du Cameroun.
Bachelier en 1951, il s'installe en France pour y poursuivre des études supérieures de Lettres à Aix-en-Provence, puis à la Sorbonne à Paris.
Il commence sa carrière littéraire avec la nouvelle" Sans haine et sans amour" , publiée dans la revue
Présence Africaine, dirigée par Alioune Diop, en 1953.
Un premier roman Ville cruelle, sous le pseudonyme d’Eza Boto suit en 1954, publié aux éditions Présence Africaine.
Mais c’est en 1956 que la parution du roman
Le pauvre Christ de Bomba fait scandale par la description satirique qui est faite du monde missionnaire et colonial.
Il passe l’Agrégation de Lettres classiques en 1966 et enseigne au lycée Corneille de Rouen de cette date jusqu’en 1994.
En 1972 il revient avec éclat à l’écriture. Publié par François Maspero, son livre
Main basse sur le Cameroun, autopsie d’une décolonisation est censuré à sa parution par un arrêté du ministre de l’Intérieur français, Raymond Marcellin, sur la demande, relayée par Jacques Foccart, du gouvernement camerounais, représenté à Paris par l’ambassadeur Ferdinand Oyono.
En 1978 il lance, avec son épouse Odile Tobner, la revue bimestrielle Peuples Noirs , Peuples africains, qu’il fait paraître jusqu’en 1991.
Cette revue décrit et dénonce inlassablement les maux apportés à l’Afrique par les régimes néo-coloniaux. Pendant cette période paraissent les romans La ruine presque cocasse d’un polichinelle (1979) et le Dictionnaire de la négritude (1989, avec Odile Tobner).
En 1991 Mongo Beti retourne au Cameroun, après 32 années d’exil. Il publie en 1993
La France contre l’Afrique, retour au Cameroun. En 1994 il prend sa retraite de professeur.
Il ouvre alors à Yaoundé la Librairie des Peuples noirs et il crée des associations de défense des citoyens, donne à la presse privée de nombreux articles de protestation.
Il est hospitalisé à Yaoundé le 1er octobre 2001 pour une insuffisance hépatique et rénale aiguë qui reste sans soin faute de dialyse.
Transporté à l’hôpital de Douala le 6 octobre, il y meurt le 7 octobre 2001.