Thomas Mofolo
South Africa
Thomas Mofolo né en 1876 et décedé en 1948, est un écrivain de langue sesotho.
Professional Information
Professional Areas:
Art
Working primarily in:
South Africa
Description of Work:
Thomas Mopoku Mofolo À la fin de ses études, il a travaillé pour les missionnaires jusqu’en 1910. À l’époque, ceux-ci détenaient les seules presses de la région, qu’ils avaient amenées en 1841.
Mofolo a été encouragé à écrire par les missionnaires. Influencé par Marie Corelli, Haggard, et John Bunyan, il a tout d’abord rédigé Moeti oa bochabela (Le Voyageur de l’Ouest), paru en feuilleton en 1906 et publié en 1907. Ce roman raconte l’histoire de Fekesi, héros horrifié par les coutumes de son peuple, qui part à la recherche du pays de Ntswana-Tsatsi, la terre d’origine des Basotho où Dieu, lassé de leurs désordres, s’est retiré. Au terme de son voyage, il parvient chez les Blancs, dans le pays dont il rêvait. Le jour où il se fait baptiser, le Christ apparaît, lui promet la béatitude éternelle, et Fekesi tombe, mort.
Ensuite, Mofolo écrit Pitseng, publié en 1910. Ce roman raconte l’histoire d’amour vertueux de deux jeunes gens qui se rencontrent au cours de leurs études dans une mission, se marient, et reprennent l’institut à la mort de leur maître.
En 1910, après un voyage dans le Natal où il a visité les terres zouloues et la tombe du roi Chaka, Mofolo écrit Chaka. L’œuvre oppose un fort contraste à ses écrits ultérieurs, fondés sur un dithyrambe de la foi chrétienne. Elle gêne les missionnaires qui retardent sa publication jusqu’en 1925.
Mofolo quitte la mission et cesse partiellement d’écrire. Il aurait néanmoins rédigé une vie de Moshesh en 1926, disparue dans un incendie.
Biographical Information
Thomas Mofolo
(At a Glance)
: male
Interests: Art, Culture
Place of Origin: South Africa
Thomas Mopoku Mofolo est vraisemblablement né à Mafeteng en 1876, et est mort en 1948.
Il a grandi au Lésotho, État d'Afrique du Sud créé par le célèbre chef Moshesh vers le second tiers du XIXe siècle.
Comme la plupart des gens de sa génération, il a été éduqué par des
missionnaires français présents sur le territoire. Il a étudié sous la
direction du révérend D. Ellenberger, puis du révérend Alfred Casalis,
à Morija.