Ramatoulaye Yade
France
Ramatoulaye Yade, épouse Zimet, est née le 13 décembre 1976 à Dakar (Sénégal). Elle est Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, en charge des Affaires étrangères et des droits de l'homme de la France.
Professional Information
Professional Areas:
Government
Working primarily in:
France
Description of Work:
Rama Yade, nom usuel de Ramatoulaye Yade, est membre de
l'UMP, secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères,
chargée des affaires étrangères et des droits de l'Homme depuis le 19
juin 2007.
Elle
est issue d'un milieu aisé et proche du monde politique sénégalais : sa
mère est professeur et son père, professeur d’histoire, fut le bras
droit et secrétaire particulier du président socialiste Léopold Sédar
Senghor. D'origine léboue et de confession musulmane, elle a été
éduquée dans un collège catholique l'Institution Jeanne-d'Arc de
Colombes (dans les Hauts-de-Seine). Elle est diplômée de l'Institut
d'études politiques de Paris.
Biographical Information
Ramatoulaye Yade
(At a Glance)
Interests: Politique, Sport, Music, Culture
Place of Origin: Senegal
Ramatoulaye Yade est mariée avec Joseph Zimet, conseiller au cabinet du
secrétaire d'État Jean-Marie Bockel et fils du célèbre chanteur yiddish
Ben Zimet.
Après avoir travaillé pour la commission des
affaires sociales du Sénat où elle a été en charge de l'emploi, de la
formation professionnelle et de l'Outre-Mer, elle est détachée auprès
de Jean-Pierre Elkabbach, à la Chaîne parlementaire Public Sénat, au
début de l'année 2005, où elle devient directrice adjointe des
programmes puis directrice de la communication.
En 2006, elle
réintègre les cadres du Sénat comme administratrice au sein du service
des collectivités territoriales où elle est en charge des aspects
sociaux de la décentralisation.
En 2005, elle rejoint l'Union
pour un mouvement populaire. Elle explique que ce ralliement doit
surtout à la personne de Nicolas Sarkozy dont elle déclare admirer le
charisme, plus qu'aux valeurs de la droite.
Le 6 mars 2006,
elle fait partie des douze femmes promues dans les instances de l'UMP
où elle est nommée secrétaire nationale chargée de la francophonie.
Elle
est propulsée sur la scène médiatique le 14 janvier 2007 lors du
congrès d’investiture de Nicolas Sarkozy où elle s'en prend au parti
socialiste qu'elle accuse de cécité et à des élites de gauche « sans
projet, sans idée, sans vision » qu'elle accuse d'avoir instauré une «
République du guichet » en accordant aux enfants de l'immigration « de
la pitié plutôt que le respect ».
Durant la campagne
présidentielle, elle apparaît lors de meetings de Nicolas Sarkozy,
partageant également avec Rachida Dati, les faveurs des médias.
Le
19 juin 2007, elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre des
Affaires étrangères, chargée des Affaires étrangères et des Droits de
l'Homme, dans le gouvernement François Fillon II. Elle fait plusieurs
visites à l'étranger, mais elle fut critiquée lors de son premier
déplacement avec Nicolas Sarkozy en Tunisie pour n'avoir pas sollicité
la rencontre d'opposants politiques dans ce régime non pluraliste.
Le 6 septembre 2007, elle est critiquée pour avoir soutenu des
squatteurs à Aubervilliers dont l'évacuation avait été demandée par la
mairie communiste. Elle est convoquée le soir même par le premier
ministre qui lui rappelle qu'un membre du gouvernement ne saurait
s'opposer à une décision de justice exécutée par le préfet.
Elle
dénonce énergiquement l'opération au Tchad de l'association l'Arche de
Zoé quand le 25 octobre 2007, plusieurs bénévoles et responsables de la
dite association qui accompagnaient un groupe de 103 enfants sur le
point de quitter le Tchad, sont arrêtés par les autorités du pays.
Le
10 décembre 2007, elle s'en prend violemment au colonel Khadafi la
veille de sa visite officielle en France déclarant qu'il doit «
comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un
dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de
ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort
». Accompagnant la délégation française à Tripoli quelques mois
plus tôt, dans le cadre de la médiation relative à l'affaire des
infirmières bulgares, Rama Yade avait serré la main du Colonel Khadafi,
avant de déclarer en présence de journalistes « Certains gestes donnent
envie de se laver les mains ». Suite à ses déclarations du 10
décembre 2007, elle est convoquée le jour même à l'Elysée pour un
entretien à l'issue duquel le Président de la République lui réitère sa
confiance.
Par la suite, elle ajoutera que « c’est par le
dialogue que nous souhaitons que la situation des droits de l’homme en
Libye s’améliore » (...), « C’est cela la nouvelle politique étrangère
de notre pays, fermeté sur les principes, défense de nos intérêts (...)
et dialogue avec tout le monde ».
Ses positions s'écartent
parfois de la ligne officielle de l'UMP. Ainsi, Rama Yade s'est
prononcée contre le projet de traité établissant une Constitution pour
l'Europe en 2005 et ne s'est pas déclarée choquée par l’intervention
américaine en Irak, estimant toutefois « le résultat pas vraiment à la
hauteur des attentes ».
Le 11 novembre 2007, elle annonce
dans le Journal du dimanche qu'elle sera candidate aux élections
municipales à Colombes avec la maire sortante UMP Nicole Goueta.
Elle
est vice-présidente du Club XXIe siècle qui milite en faveur de la
diversité et membre du club Averroès qui regroupe des professionnels
pour promouvoir les « minorités actives » dans les médias français. (source wikipédia)