Aristides Maria Pereira, né en 1924, fut président du Cap-Vert de l’indépendance en 1975 à 1991, sous un régime communiste.
Pereira avait d’abord promis d’introduire rapidement la démocratie
au Cap-Vert, il réprima l’opposition après le renversement de Luís Cabral, président de Guinée-Bissau et son allié dans le projet d’unification des deux États lusophones. Toutefois, la situation des droits humains au Cap-Vert resta l’une des meilleurs d’Afrique de l'ouest
et la délégation de pouvoir aux comités citoyens locaux permit un début
de démocratisation. La répression diminua progressivement mais le PAICV, issu de la partition d’avec le PAIGC, demeura parti unique jusqu’à la chute du bloc communiste en 1990.
Pays non-aligné pendant la Guerre froide, le Cap-Vert de Pereira chercha à soutenir la paysannerie dans ses réformes économiques. Ses alliances de l’époque avec la Chine et la Libye furent critiquées.
Pedro Pires, l’actuel président, fut premier ministre sous Pereira.
Pereira perdit les élections présidentielles de 1991 contre António Mascarenhas Monteiro. (Source wikipédia)