Mohamed El Baradei, prix Nobel de la paix avec l'Agence internationale de l'énergie atomique en 2005 dont il fut son un ancien directeur général de décembre 1997 à novembre 2009 est né d'un père avocat le 17 juin 1942 au Caire en Égypte. Il annonce le 24 février 2010 sa candidature aux élections présidentielles de 2011.
Diplômé en droit de l'Université du Caire 1962 et un Ph.D. en droit international à l'Université de New York En 1974. Sa carrière a commencé au service du ministère égyptien des Affaires étrangères en 1964 . Assistant spécial du ministre égyptien des Affaires étrangères il est en même temps chargé du contrôle des armes au sein de l'ONU.
En 1980, il quitte le service diplomatique pour intégrer l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR), où il est en charge du programme de droit international. De 1981 à 1987, il est également professeur adjoint de droit international à l'Université de New York. En 1984 à 1993, il intègre l'AIEA en tant que membre du secrétariat. En 1993, il devient l'assistant du directeur général pour les relations extérieures jusqu'en 1997.
Directeur général de l'AIEA du 1er décembre 1997, réélu en septembre 2001 puis en juin 2005 pour de nouveaux mandats de quatre ans, il présente personnellement les différents rapports de l'AIEA au Conseil de sécurité des Nations unies et durant la crise des armes de destructions massives en 2003 il déplore la politique américaine vis-à-vis de l'Iran et de la Corée du Nord.
De 2007 à 2009, durant son dernier et troisième mandat, peu avant qu'il quitte ses fonctions à l'AIEA le 30 novembre 2009, le ministère français des affaires étrangèresses relations tendent avec le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, soutenu par Israël qui l'accuse officiellement d'avoir fait retirer l'annexe d'un rapport de l'AIEA contenant des informations importantes sur la nucléarisation militaire de l'Iran, dont ils avaient eu connaissance précédemment lors d'un briefing technique.
Cette passe d'arme n'a pas plus de conséquences puisque le 1er octobre Kouchner indique que le dialogue avec l'Iran se poursuit, sans prévoir de sanctions supplémentaires.
Le 27 janvier, suite aux protestations égyptiennes de 2011, il revient de l'étranger pour soutenir les manifestants, exige que le gouvernement « cesse d’utiliser la violence, d’emprisonner les gens et de les torturer » et se propose pour « mener la transition » vers la démocratie. Le 30 janvier, les partis d’opposition de la « Coalition nationale pour le changement » le désignent comme leur porte-parole pour négocier avec Hosni Moubarak.
Il s'oppose aux réactions du président Moubarak aux manifestations du 25 janvier 2011, qu'il juge inadaptées à la situation et insuffisantes.
En 2009, il est membre de deux associations de droit international, la International Law Association (en) et la American Society of International Law (en).
Sources:
www.allafrica.com
www.wikipedia.org/wiki/Mohamed_El_Baradei