Tom Diakité
France
De souche royale, Tom Diakité est originaire de Filadougou Barkaya, au sud du Mali, né en 1956, il descend de rois de Filadougou.
Professional Information
Working primarily in:
France
Description of Work:
Après la Côte d’Ivoire, c’est en France que l’artiste part s’installer au milieu des années 1980. Il y multiplie les collaborations et fait ses premiers pas au théâtre aux côtés de Peter Brook et de Sotigui Kouyaté. En 1994, il est sollicité par le réalisateur Dani Kouyaté pour écrire la musique de son film Keïta !. Cette même année, il est désigné pour représenter la France au grand concours de l’Eurovision avec Nina Morato.
C’est à cette même période qu’il fait la connaissance du guitariste anglais Sam Mills, puis du percussionniste bissauguinéen Djanuno Dabo, et de la chanteuse malienne Mamani Keïta avec lesquels il formera le groupe Tama. Ensemble, pendant quatre ans, ils feront voyager la musique malienne aux quatre coins de la planète. Depuis 2003, Tom Diakité travaille sur l’idée de l’album qui portera son empreinte : Fala. Dès sa sortie, Tom Diakité, qui n’a pas chanté au pays depuis près de dix ans, sera en tournée au Mali.
Biographical Information
Tom Diakité
(At a Glance)
: male
Interests: Art, Musique, Culture
Place of Origin: Mali
Au fil du temps, la
musique a envahi Tom Diakité, lorsqu'il écoutait les griots venus rendre hommage
à son père roi, ou bien en observant ses frères jouer du balafon, du
djembé. Lorsque son géniteur le confie à une tante, à Abidjan, Tom
Diakité met le pied sur le chemin qui le mènera jusqu'à aujourd'hui.
Ce n’est qu’au début des années 1970 que Tom commence à vivre de son
art. Il a 17 ans, et la musique malienne made in Abidjan qu’il joue
avec son groupe Les Super Wassoulou remporte un franc succès. Mais sa
famille ignore tout de sa double vie. « Quand ma mère m’a entendu pour
la première fois à la radio, elle était tellement furieuse qu’elle a
réduit le poste en miettes !
Le gamin a enfreint la règle. Fils de noble, il n'avait pas à chanter au vu et au su de tous car chez lui, seuls les griots de la famille ont le droit de chanter. Mais Tom ne l’entend pas de cette oreille.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai réussi à
obtenir sa bénédiction. Car les préjugés contre les artistes ont la
peau dure au Mali. »