Kéba Mbaye
Senegal
Kéba Mbaye né le 5 Aout 1924 et décedé le 11 Janvier 2007, était un juriste sénégalais, qui occupa les plus hautes fonctions dans la magistrature sénégalaise et le mouvement olympique.
Professional Information
Professional Areas:
Government
Working primarily in:
Senegal
Description of Work:
Passionné par le sport du tennis et golf notamment, Kéba Mbaye est membre du Comité International Olympique de 1973 à 2002, également vice-président du CIO de 1988 à 1992 et de 1998 à 2002 et membre de la commission exécutive de 1984 à 1988 et de 1993 à 1998. A la demande de Juan Antonio Samaranch, il met sur pied en 1983 le Tribunal arbitral du sport, dont il reste président jusqu'à sa mort.
Entre 1988 et 1992, il s'implique fortement dans la commission Apartheid et Olympisme, permettant le retour de l'Afrique du Sud dans le mouvement olympique. Il était, au moment de son décès, Président du Tribunal arbitral du sport (TAS) depuis 1983 et président de la commission d’éthique du CIO depuis 1999.
Homme d'éthique mais également essayiste, il est l'auteur d'ouvrages tels que Les droits de l'homme en Afrique ou Le Comité International Olympique et l'Afrique du Sud.
Succédant à Isaac Foster en 1963, il est président de la Cour suprême sénégalaise pendant 17 ans, également président du Conseil constitutionnel du Sénégal de 1990 à 1993 et vice-président de la Cour internationale de justice de La Haye de 1983 à 1991.
Il meurt à 83 ans à Dakar.
Biographical Information
Kéba Mbaye
(At a Glance)
Date of Birth: Aug/5/1924
: male
Interests: Art, Sport, Culture, Education, Politique
Place of Origin: Senegal
Né à
Kaolack, Kéba Mbaye fréquente l'École normale William Ponty de
Sébikhotane et exerce quelque temps comme instituteur. Il poursuit aussi ses études, d'abord à la Faculté de droit de
Dakar, puis à
Paris à l'
École nationale de la France d'outre-mer (ENFOM), dans la section magistrature.
Toute sa vie aura été un exercice de progression continue sur la voie
de l’excellence. Car celui qui allait devenir l’un des plus éminents
juristes africains, sinon mondiaux, de notre temps n’avait pas effectué
un cursus classique.
Marié et père de famille, il a vécu dans sa demeure à fann résidence jusqu'à sa mort le 11 janvier 2007 suite à une longue maladie.