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Karim Kacel

France

C'est dans le XIVème arrondissement de Paris que naît Karim Kacel le 30 août 1959. Il est un Auteur, Chanteur et Compositeur Français, d'origine algérienne.


Plus de utilisateur: miba
Creer: 27th May 2008
Modifier: 16th Jul 2008
Professional Information
Professional Areas:
Music
Working primarily in:
France

Description of Work:
Dès lors, tout se précipite. Quelques semaines plus tard, Karim est en studio pour enregistrer un 45 tours, "Banlieue". Ce titre est largement plébiscité par le public et la critique. Son style, sa voix, l'intensité de son interprétation font de Karim Kacel un chanteur qui touche très vite une large audience. Mais ses origines berbères lui valent aussi d'être étiqueté comme le "chanteur beur" de service et le titre "Banlieue" ne l'aide pas à se dépêtrer de cette image tenace. Les organisateurs de festivals et de tournées repèrent le jeune artiste et au printemps 84, il est déjà sur la scène des Tremplins du Printemps de Bourges. Mais c'est surtout son passage sur la scène parisienne du Théâtre de la Ville en septembre qui marque son entrée dans la cour des grands. La même année, sort un premier album "Gens qui rient, gens qui pleurent" qui confirme un talent d'auteur-compositeur qui dépasse de loin le cadre de la banlieue. D'ailleurs, ses tournées se multiplient (Afrique du nord, Ile Maurice, Afrique de l'est, Europe) transformant le jeune homme en ambassadeur de la culture française. En 85, on le convie même à chanter pour le Pape en Belgique. En 1986, sort "P'tite soeur", deuxième 33 tours entièrement écrit par le jeune homme. Son talent est récompensé par le prix Charles-Cros. La même année, il reçoit le prix Georges Brassens lors du festival de Sète. On loue largement son écriture sensible et poétique, son interprétation toute en émotion et sa voix exceptionnelle. Constamment sur scène, Karim s'épanouit totalement au contact du public. L'année de son troisième album, "Sans en avoir l'air", il reçoit en 88 le Piaf du meilleur spectacle pour son passage à l'Olympia. En 89, c'est Léo Ferré en personne qui lui remet le prix Petit Robert du meilleur parolier lors des Francofolies de Montréal. Si son succès public n'égale plus les scores de "Banlieue", Karim Kacel conserve un vrai succès d'estime. Son album "Ruses de Sioux", qui sort en 91, est flatteusement chroniqué dans la presse en particulier via l'extrait "Mother Mother" qui est plébiscité par tous. Toutes les influences musicales auxquelles Karim Kacel est sensible se retrouvent savamment cuisinées à travers les 13 titres du disque : un peu de jazz, de classique, une pincée de rock et un grand sens mélodique. Même si Karim Kacel ne vend pas énormément d'albums, ses (nombreux) passages sur scène sont toujours l'occasion d'un contact très étroit et très généreux avec le public. Au cours de l'été 91, Karim Kacel se lance dans une nouvelle expérience, la comédie musicale. Avec le groupe vocal Les Octaves, il monte "T'as beau t'appeler Van Gogh", un spectacle créé en Avignon. En outre, il continue de tourner à travers la France sans dédaigner de chanter dans la moindre petite salle, la moindre petite ville. De temps en temps, il passe à Paris comme en 93 où il fête ses 10 ans de scène au du Café de la Danse pendant deux semaines et en 94 où il est l'invité de la fête annuelle du parti communiste, la Fête de l'Huma. Ce n'est donc qu'en 95 que sort un nouveau disque, "L'Orage est passé", écrit avec son chef d'orchestre et pianiste, Angelo Zurzolo. Très empreint de métempsycose et de spiritisme, Kacel se lance dans un répertoire plus universel. La banlieue est loin et ses thèmes de prédilection tournent aujourd'hui autour de l'homme avec un grand H. Conscience, foi, fraternité et bonnes intentions composent l'essentiel de son inspiration. Dans son CD "Ce n'est qu'un jeu", qui sort en novembre 97, Kacel démontre sa grande maîtrise vocale. A l'aube de la quarantaine, sa voix s'épanouit et s'adapte à des rythmes aussi variés que la salsa ou le rap. Ce nouveau disque est aussi très empreint d'Italie. En effet, entouré d'une équipe italienne, Karim enregistre "Ce n'est qu'un jeu" à Capri. Et dès l'année suivante, il retrouve l'île méditerranéenne pour enregistrer quelques inédits qui paraissent sur "Futur Intérieur", une compilation de 18 titres qui sort en 99. Karim Kacel y reprend "Toulouse" de Nougaro, "Caruso" de Lucio Dalla et fait une adaptation de "Banlieue" qui devient "Banlieue (Capri deux heures du matin)". Alors qu'il continue sa carrière loin des médias, on le retrouve en mars 2002 avec "Rien que pour toi". Il y rend hommage à la Kabylie dont est originaire son père mais aussi à la Bretagne, où il vit désormais, via les orchestrations celtiques de "Tu ne peux rien" ou "A vos souhaits". L'album connaît de bonnes critiques. «La scène, c’est là où je me sens le plus fort du monde. Je n'ai peur de rien ni de personne.» Ce n’est pas un hasard si Karim Kacel réussit un superbe enregistrement en public à Paris, à l’Espace Kiron, qui sort en 2004 chez Créon Music, Karim Kacel en scène. Il joue les grands succès de ses vingt années de chanson (Banlieue, P’tite sœur), des reprises bellement assumées (Comme un petit coquelicot, Syracuse) et une bonne partie de son dernier disque, Rien que pour toi, avec ses accents nord-africains, sa derbouka et son violon oriental. Toujours sur la route, Karim Kacel joue notamment aux Francofolies de La Rochelle le 13 juillet, la veille de la fête nationale française. Quand il n’est pas sur scène, Karim Kacel anime des ateliers musicaux "Paroles et Musiques" pour le comité d'entreprise d'EDF-GDF. Il défend aussi les droits des artistes au sein de l’ADAMI, société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes.
Biographical Information
Karim Kacel
(At a Glance)
Date of Birth: Aug/30/1959
: male
Interests: Art, Music, Culture
Place of Origin: Algeria
Elevé en banlieue par un père kabyle et une mère algéroise, Karim se forge une culture musicale très variée. Jazz, rock, musique arabe, le jeune homme écoute tout. Mais il développe une vraie passion pour la chanson française des Reggiani, Brel, Brassens ou Moustaki qui deviendra son ami. Il apprend la guitare seul, lit beaucoup et écrit textes et poèmes. L'école ne le passionne guère et à 16 ans, il la quitte. Pendant quelques temps, Karim traîne sans trop savoir que faire. Il touche à la boxe puis s'oriente vers un travail d'éducateur. Cette expérience lui permet de travailler son chant et son jeu de guitare. Il fait chanter les enfants puis de fil en aiguille, s'inscrit en 1982 à une audition organisée par le label Pathé-Marconi. Filmée par la télévision, l'audition est une réussite pour Kacel qui est doublement repéré par un directeur artistique et par les téléspectateurs qui votent massivement pour lui.


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