Calixthe Beyala
Art
Calixthe Beyala est une écrivaine française, d'origine camerounaise. Elle est née en 1961 à Douala au Cameroun.
Professional Information
Professional Areas:
Art
Working primarily in:
France
Description of Work:
À vingt-trois ans, Calixthe Beyala écrit son premier livre. Son œuvre d'écrivaine a récolté depuis de nombreuses distinctions, malgré quelques condamnations pour plagiat. Elle est reconnue coupable de ce délit en 1996 (Le Petit Prince de Belleville copie un roman de Howard Buten). Paule Constant, dont des passages de White Spirit sont repris dans Assèze l'Africaine, refuse de la poursuivre pour éviter de lui faire de la publicité.
Elle s'est également engagée pour de nombreuses causes : le collectif Égalité pour le droit des minorités visibles en France, la lutte contre le sida, la promotion de la francophonie, la Maison des peuples d'Afrique… Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle a publié dans le Figaro du 12 décembre 2007 une tribune pour défendre les positions de Khadafi sur les droits de l'homme.
Afin de marquer les mémoires, elle interviendra aux côtés de Luc Saint Eloy en montant sur la scène de la cérémonie des Césars de l'an 2000 pour y revendiquer une plus grande présence des minorités sur les écrans français et rendre hommage à la comédienne Darling Légitimus, décédée en Décembre 1999 et que les organisateurs de l'événement avaient tristement et impardonnablement oubliée, lors de leur hommage aux comédiens disparus au cours de l'année précédente.
Dans le roman L'homme qui m'offrait le ciel, elle décrit sa relation déçue avec Michel Drucker.
Biographical Information
Calixthe Beyala
(At a Glance)
: female
Interests: Art, Culture, Humanitaire
Place of Origin: Cameroon
Sixième
d'une famille de douze enfants, Calixthe Beyala a été marquée par
l'extrême pauvreté de son milieu. Calixthe Beyala a passé
son enfance séparée de son père et de sa mère qui
sont originaires de la région de Yaoundé. D'un tempérament
solitaire, dit-elle, elle a grandi seule avec une sœur de quatre ans son
aînée qui l'a prise en charge et l'a envoyée à
l'école. Calixthe Beyala a été à l'école
principale du camp Nboppi à Douala. Ensuite, elle a
fréquenté successivement le lycée des rapides à
Bangui et le lycée polyvalent de Douala; elle aimait tout
particulièrement l'étude des maths. Calixthe Beyala a
quitté Douala à 17 ans pour la France. Elle s'y marie, passe son
bac pour ensuite effectuer des études de gestion et de lettres. Avant de
s'installer à Paris où elle réside actuellement avec ses
deux enfants, Calixthe Beyala a vécu à Malaga et en Corse avec
son mari. Elle a également beaucoup voyagé en Afrique, en Europe
et un peu partout dans le reste du monde. En plus du Français, elle
parle l'Eton qui est sa langue maternelle, ainsi que le Pidgin, l' Espagnol et
quelques langues Africaines.