Azali Assoumani
Comoros
Azali Assoumani né le 1er janvier 1959 à Mitsoudjé, est un homme politique devenu président de la République fédérale islamique des Comores depuis un coup d'État le 30 avril 1999.
Professional Information
Professional Areas:
Government
Position:
President de la République
Working primarily in:
Comoros
Description of Work:
Vers la fin des années 70, Azali Assoumani obtient un baccalauréat scientifique
au lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni avant de s'orienter vers le métier
des armes à l'Académie militaire royale de Mekhnès, au Maroc, d'où il
sort avec un brevet de parachutiste. De retour au bercail en 1981, il est,
à 22 ans, l'un des plus jeunes officiers de l'armée comorienne dans les
rangs de laquelle il exercera plusieurs fonctions de responsabilité. Avant
de s'occuper du suivi des affaires militaires auprès du directeur de
cabinet du président de la République en charge de la Défense, de 1987 à
1989, Assoumani Azali est successivement chef de section à l'Ecole
nationale des forces armées et de la gendarmerie (ENFAG), commandant de la
9è compagnie dans l'île d'Anjouan, puis chargé de la sécurité militaire
des Forces armées comoriennes (FAC). Un petit crochet à l'Ecole
d'infanterie de Montpellier (France) lui permettra de parfaire sa formation
avant d'aller suivre la neuvième session de l'Institut des hautes études
de la défense nationale (France), prélude à son entrée, quelques années
plus tard, au prestigieux Collège inter-armées des défenses (Ecole de
guerre) de Paris.
Biographical Information
Azali Assoumani
(At a Glance)
Interests: Politique, Economie, Culture
Place of Origin: Comoros
En 1990, lorsque le président Abdallah est assassiné par sa propre
garde, Azali Assoumani devient commandant provisoire des FAC. En décembre
de la même année, cumulativement avec ses fonctions de chef de Bureau Opérations,
Instructions, il est nommé commandant en second de la Force comorienne de défense
(FCD) née de la fusion entre les FAC et la redoutable Garde présidentielle
(GP) du président assassiné sous la férule du mercenaire Bob Denard. Un
an plus tard, promu chef de bataillon, il succède à Louis Marano, un
assistant militaire français, qui devient son conseiller au commandement de
la FCD. C'est à ce poste que le surprendra une rébellion militaire en 1992
lorsque des soldats ont tenté de renverser le régime. La résistance qu'il
leur a opposée sera interprétée comme un soutien au régime Djohar, ce
qui lui vaudra, une fois Taki élu en 1996, une brève mise à l'écart.
En pleine crise séparatiste, dix mois après l'infructueux débarquement
militaire à Anjouan pour rétablir l'ordre, Mohamed Taki fait appel au
colonel Azali qui succède, en juin 1998, au colonel Moilim Djoussouf comme
chef d'état-major de l'Armée nationale de développement (AND). Ses
adversaires lui reprochent d'avoir trouvé refuge à l'ambassade de France
en septembre 1995, laissant le lieutenant-colonel Soilihi (Campagnard) seul
au front face aux hommes de Bob Denard qui tentait son énième renversement
d'un président comorien.
Légitimé
par les urnes le 14 avril 2002, après sa prise de pouvoir le 30 avril
1999, le colonel Azali
Assoumani, proclamé président de l'Union des Comores le 8 mai
dernier, aura entre ses mains les destinées des Comores pour un
mandat de quatre ans. Le colonel Azali devient ainsi un président fréquentable
pour ses pairs africains qui ne poseront plus de conditions pour
l'accueillir dans leurs forums, estiment les observateurs dans la
capitale comorienne.
le Président Azali est marié et
père de quatre enfants.