Joseph Kony
Uganda
Joseph Kony est né en 1961 dans le Nord de l’Ouganda, dans le village d’Odek
Il est le leader de la Lord’s Resistance Army (LRA), un groupe de rebelles qui terrorise la population civile du Nord de l’Ouganda.
Professional Information
Professional Areas:
Government
Working primarily in:
Uganda
Description of Work:
Lors de la réorganisation des 4 brigades de la LRA en avril 2005,
Joseph Kony aurait été promu du rang de lieutenant général à celui de
général tout en restant le chef de la LRA.
De garçon de messe en échec scolaire, Kony s’est transformé en un chef
des rebelles cruel et insaisissable, s’autoproclamant médium spirituel,
seigneur et libérateur. Il prétend avoir reçu l’ordre de l’Esprit Saint
de créer la LRA et de libérer la population ougandaise de « la
corruption, les péchés et de l’immoralité ». Alors que les buts
politiques de Kony restent incertains, il semblerait que son ambition
soit d’instaurer, en Ouganda, une théocratie basée sur les 10
Commandements.
Kony à la tête de la LRA émerge, en 1987, comme le successeur du Holy
Spirit Movement, un précédent groupe de rebelles du Nord mené par sa
tante, la mystique Alice Lakwena.
Biographical Information
Joseph Kony
(At a Glance)
: male
Interests: Politique
Place of Origin: Uganda
Son groupe est accusé d'enlèvements d'enfants pour en faire des soldats (on estime que 80/100 de la LRA est composée d'enfants soldats),
les réduire en esclavage (souvent sexuel pour les jeunes filles); mais
aussi de nombreux massacres de civils, d'exactions et de nombreuses
destructions et pillages réalisés par les troupes de chocs, composées d'enfants soldats.
Au début octobre 2005, la Cour pénale internationale a émis des mandats
d’arrestation pour 5 leaders de la LRA dont, notamment, Kony et les a
transmis à l’Ouganda, à la République démocratique du Congo ainsi qu’au
Soudan.
A cette période, des sources émanant du gouvernement ougandais ont
indiqué que Kony se tenait près de la ville soudanaise de Liria, 60 km
au Nord de la "ligne rouge". La "ligne rouge" consiste en une voie de
terre à environ 100 km à l’intérieur du territoire soudanais, limite
jusqu’à laquelle les forces militaires ougandaises, sur la base d’un
accord bilatéral de 2002 avec le Soudan, sont autorisées à poursuivre
la LRA.
Toutefois, en date du 10 octobre, le gouvernement ougandais a indiqué
que le Soudan lui avait donné, pour un mois, la permission de
poursuivre la LRA où qu’elle se trouve au-delà de la frontière.