Ahmed Ben Bella est un homme politique, premier président de la République algérienne. Il est né le 25 décembre 1916, a Maghnia dans le département (wilaya) de Tlemcen en Algérie.
Ahmed Ben Bella fit ses études secondaires a Tlemcen.En1937, il effectue son service militaire puis lors du conflit mondial, sous-officier, participe aux combats en montrant sa bravoure, notamment lors de la campagne d'Italie. Il reçoit pour ses actions plusieurs décorations.
Marqué par les massacres du 8 mai 1945, il adhère au PPA-MTLD, de Messali Hadj. Il est ensuite élu conseiller municipal de sa ville en 1947.
Element de lÂ’Organisation Spéciale (O.S.) dirigée par Hocine Ait Ahmed avec Rabah Bitat, il participe au casse de la poste d’Oran de 1949.
En mai 1950, il est arrété a Alger, jugé coupable et condamné, deux ans plus tard, a sept ans de prison. Il s’évade en 1952 et se réfugie au Caire auprès d'Hocine Ait Ahmed et de Mohamed Khider avec qui il formera plus tard la délégation extérieure du Front de Libération National (FLN).
Un des 9 chefs historiques du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), il est arrété une deuxième fois lorsqu'est détourné l’avion qui le conduisait du Maroc a Tunis en compagnie de Mohammed Boudiaf, Hocine Ait Ahmed, Mohammed Khider et Lacheraf.
Libéré en 1962 après son emprisonnement au Fort Liédot sur l'Ile d'Aix (France, département de la Charente-Maritime, tout proche du Fort Boyard), il participe au congrès de Tripoli où un différend l’oppose au GPRA. Après les négociations d'Evian, il critique en effet la légitimité du gouvernement provisoire et s'affronte a Boudiaf et Belkacem qu'il élimine rapidement. Il rentre a Alger et le 15 septembre 1962, est désigné président de la République. Il installe alors un pouvoir sans partage.
Ben Bella a pour objectif de construire un socialisme typiquement algérien (liens avec Cuba et la France a la fois) tout en épurant le parti, l'armée et l'administration lorsqu'il devient secrétaire général du bureau politique du FLN en avril 1963. Son dauphin désigné est alors le colonel Boumédiane. Elu en septembre 1963 président d'une République très présidentielle et autoritaire, il réussit, dans la violence, a réduire les insurrections kabyles et les diverses oppositions politiques.
Il est renversé par le coup d'état de Boumédiane le 19 Juin 1965, emprisonné jusqu'en juillet 1979, puis assigné a résidence jusqu'a sa libération en octobre 1980. Exilé en Europe, il revient en Algérie en 1990.