Jacob Gedleyihlekisa Zuma
South Africa
acob Gedleyihlekisa Zuma né en 1942 est un homme politique d'Afrique du Sud, membre de l'aile gauche du Congrès national africain (ANC) et vice-président de l'Afrique du Sud d'avril 1999 à juin 2005.
Professional Information
Professional Areas:
Government
Working primarily in:
South Africa
Description of Work:
Jacob Zuma est né à Inkandla dans la province du Natal
en Afrique du Sud. Il passa toute son enfance entre le zoulouland, où
il garde les vaches et les banlieues de la ville de Durban. Son père,
policier, est mort en 1945 alors qu'il n'a pas trois ans. Sa mère est
femme de ménage chez des Blancs.
Il ne reçoit aucune formation scolaire et à l'âge de 17 ans, alors
qu'il est un garçon de course analphabète de Durban, il rejoint l'ANC.
Jacob Zuma devient un membre du Congrès National Africain en 1959
et un membre actif de sa brache armée, Umkhonto we Sizwe, en 1962, à la
suite de l'interdiction de l'ANC en 1960. Zuma est alors un homme
costaud, certes peu cultivé, mais intelligent et très courageux .
En 1963, chargé de monter un réseau d'activiste clandestins dans la
province du Natal, il est arrêté avec 20 de ses recrues près de la
ville de Zeerust dans l'ouest de la province du Transvaal.
Reconnu coupable de conspiration en vue de renverser le
gouvernement, il est condamné à dix années de prison et envoyé purger
sa peine au pénitencier de Robben Island au côté notamment de Nelson
Mandela condamné à perpétuité dans une autre affaire similaire.
C'est durant son incarcération à Robben Island que, grâce aux cours
dispensés par ses co-détenus comme Govan Mbeki, que Jacob Zuma apprend
à lire, à écrire et à penser.
Il quitte l'Afrique du Sud en 1975 pour le Swaziland puis s'installe au
Mozambique, désormais indépendant et organise le soutien aux exilés
après les émeutes de Soweto en 1976.
En 1977, il devient membre du comité national exécutif de l'ANC et
le vice-président de la représentation de l'ANC au Mozambique jusqu'en
1984, année où il en devient président.
En 1987, Zuma est contraint de quiter le Mozambique suite aux
pressions intenses du gouvernement de Pieter Botha sur le gouvernement
mozambicain.
Il rejoint le quartier général de l'ANC à Lusaka en Zambie où il
prend la tête des services de renseignements et participe à
l'organisation de la branche armée de l'ANC.
Il est dorénavant à la fois membre du conseil politique et du conseil militaire de l'ANC.
Biographical Information
Jacob Gedleyihlekisa Zuma
(At a Glance)
: male
Interests: Politique, Cultute
Place of Origin: South Africa
A la suite de la légalisation de l'ANC en 1990 par le gouvernement de
Frederik de Klerk, Jacob Zuma est un des premiers leaders exilés du mouvement à
revenir en Afrique du Sud pour commencer le processus de négociation.
En 1991, Zuma est élu vice-secrétaire général de l'ANC. Il s'occupe
alors du retour des exilés et des combattants et gagne la
reconnaissance de ses concitoyens en devenant, en 1994, le principal
artisan de la paix au Natal, en mettant fin aux affrontements ethniques
et fratricides entre l'ANC et les Zoulous de l'Inkatha Freedom Party de
Mangosuthu Buthelezi (IFP).
Aux premières élections multiraciales d'avril 1994, Zuma est le
candidat du parti pour le poste de premier ministre de la nouvelle
province du KwaZulu-Natal mais celle-ci est finalement emportée par ses
rivaux de l'Inkatha. Il est cependant nommé au comité exécutif des
affaires économiques et du tourisme dans le gouvernment provincial
réunissant les deux anciens mouvements rivaux du KwaZulu-Natal.
En décembre 1994, il est élu chef de la direction nationale de l'ANC et de celle du KwaZulu-Natal, et réélu en 1996.
En décembre 1997, Jacob Zuma est élu vice-président de l'ANC à la conférence nationale de Mafikeng.
L'apogée de la carrière politique d'un autodidacte
Homme à femmes, père d'une ribanbelle d'enfants, Jacob Zuma est
proche des syndicats et de l'aile gauche de l'ANC. En juin 1999, il est
choisi par Thabo Mbeki pour être son vice-président et virtuellement
son successeur à la tête du pays. Zuma apporte surtout à Mbeki le
soutien de la Cosatu (le congrès des syndicats) et du Parti communiste
(SACP).
Au côté du président Yoweri Museveni de l'Ouganda, il est médiateur
durant le processus de paix en cours au Burundi pour mettre fin aux
rivalités ethniques entre la majorité Hutu et la minorité Tutsi.
Mais en 2003, le procureur national, Bulelani Ngcuka, affirme avoir
recueilli des éléments à charge contre M. Zuma pour corruption et abus
de pouvoir, mais il renonce à engager des poursuites judiciaires pour
cause d'insuffisances de preuves et c'est un subordonné, Tony Yengeni,
directeur adjoint de l'ANC qui est poursuivi et condamné.
En 2004, Mbeki et Zuma sont réélus en dépit de ces allégations de
corruption qui entachent la probité du vice-président.
En novembre 2007, dans la cadre de sa campagne pour prendre la
direction de l'ANC, bien que toujours sous le coup d'une enquête
judiciaire pour corruption mais capitalisant sur la déception des plus
pauvres face à la politique économique libérale du président Mbeki,
Zuma obtenait le soutien de cinq des 9 branches provinciales du Congrès
national africain (ANC) (KwaZulu-Natal, Gauteng, État-Libre, Mpumalanga
et Cap-du-Nord) et 61% des votes contre quatre branches provinciales et
39% des voix pour le chef de l'Etat Thabo Mbeki (Cap-Oriental,
Nord-Ouest, Cap-Occidental et Limpopo (nord), lui conférant ainsi la
majorité relative des délégués .
Lors de la conférence élective du président de l'ANC qui se tient
du 15 au 20 décembre 2007 à Polokwane, il reçoit le soutien de près des
trois quarts des 3 900 délégués face au président sortant Thabo Mbeki.
L'élection se fait dans un climat tendu entre les deux camps sur fonds
de chants et de danses comme "Umshini Wami" (Passe-moi ma
mitraillette), chant de la lutte contre l'apartheid, devenu emblème de
Jacob Zuma. Ce dernier bénéficie alors du soutien de la centrale
syndicale COSATU, de celui du parti communiste sud-africain, de celui
de la Ligue des femmes de l'ANC et de celui des jeunes . Il est
finalement choisi pour représenter l'ANC aux élections présidentielles,
nomination connue comme tremplin pour cette élection.
Le 18 décembre, au bout d'une bataille de procédure qui a retardé
de 24 heures le vote, Zuma devient président de l'ANC en remportant 2
329 voix (60% des suffrages) contre 1 505 au président sortant et chef
de l'état, Thabo Mbeki. Sa victoire est d'autant plus humiliante pour
le président sortant que chaque autre membre du comité directeur soumis
ce jour là au vote des militants est un proche de Zuma, ne laissant
aucune place au camp sortant. Pour Helen Zille, le chef de l'opposition
parlementaire, la victoire de Zuma est « un jour sombre pour l'ANC et
l'Afrique du Sud » .
Jacob Zuma est de religion chrétienne mais également très attaché à
la culture et aux croyances traditionnelles des Zoulous. Si en vertu
des « enseignements du seigneur », il considère l’union civile des
homosexuels comme un « déshonneur », il s’habille aussi parfois en
peaux de léopard et se déclare favorable au test de virginité des
jeunes filles, respectant les coutumes les plus conservatrices de son
ethnie. Il ne cache pas non plus pratiquer la polygamie .
Il a eu dans sa vie deux épouses officielles (dont le mariage a été
célébrée à l'église). Sa première épouse, Kate Zuma, s'est suicidée par
overdose de somnifères en laissant, en 2000, une lettre d'adieu dans
laquelle elle évoquait les "vingt-quatre années d'enfer" de son couple.
Sa seconde épouse, Nkosazana Dlamini-Zuma, l'a quitté après seulement
quelques années de mariage. Proche de Thabo Mbeki, celle-ci est
ministre des affaires étrangères d'Afrique du Sud depuis 1999 .
La situation matrimoniale de Jacob Zuma est d'autant plus complexe
qu'il n'a jamais clairement reconnu le nombre exact de ses épouses et
de ses enfants. La culture zoulou autorisant la polygamie, Jacob Zuma a
entre 3 et 6 épouses. Il est aussi considéré être le père biologique de
14 à 17 enfants issus de 11 compagnes différentes .
source wikipedia