Blaise Wali Antoine Marie Senghor
Senegal
Blaise Senghor né le 30 octobre 1932 à Joal, est un cinéaste sénégalais qui a également occupé de hautes fonctions auprès de l'UNESCO et dans plusieurs manifestations internationales.
Professional Information
Professional Areas:
Art
Working primarily in:
Senegal
Description of Work:
Blaise Wali Antoine Marie Senghor,
après des études secondaires au lycée Van Vollen Hoven, rejoint Paris pour y terminer
ses études. Il y décrocha une licence en Lettres, un DES de langue et de littérature
classique (option philosophie) et d'un diplôme de réalisation, production et régie
cinéma.
Biographical Information
Blaise Wali Antoine Marie Senghor
(At a Glance)
Interests: Politique, Art, Sport
Location:
City: Dakar
Place of Origin: Senegal
Mais sa carrière a été riche : réalisateur, assistant metteur en scène, conseiller
technique au ministère de l'Information et à l'ambassadeur du Sénégal à Paris.
Il a également été ambassadeur délégué permanent du Sénégal auprès de l'UNESCO,
vice-président du Conseil exécutif de l'UNESCO et a plusieurs fois représenté
son pays à des conférences et festivals internationaux.
Son épouse Michelle Guittet, une Française rencontrée en 1959 à la Cité
universitaire de la capitale française, terminait, elle aussi, ses études en Arts
décoratifs. “ Blaise était cette année-là à l’IDEC, l’Ecole de cinéma de Paris. Le mariage est célébré en 1961. Puis, ce fut
la découverte du Sénégal, la même année, pour Michelle Guittet devenue madame
Senghor. Son époux, Blaise Senghor, en sa qualité de producteur délégué du film
“ Liberté 1 ” tourné avec le cinéaste Yves Ciampi, a séjourné pour trois mois
dans son pays natal en compagnie de sa femme. Elle fait alors la connaissance
de sa belle-famille, dont Hélène Senghor, mère de Blaise Senghor. A son retour
en France, ce dernier fut victime d’une hémorragie cérébrale et se voyait contraint
de s’éloigner des plateaux de tournage. Entre-temps, il avait quand même réussi
à réaliser des documentaires comme “ Le grand Magal de Touba ”.
Parmi les prix remportés par ses documentaires,
l’Ours d’argent reçu au Festival de Berlin. “ Après son attaque cérébrale et le
diagnostic des médecins, il ne pouvait plus faire de film. Alors son intérêt pour
l’art et le cinéma, il l’a tourné vers ses activités au niveau du bureau de l’ambassade
du Sénégal à Paris. Ensuite Blaise fut très actif à l’UNESCO. Il lui arrivait
souvent d’aller à Genève, à l’ONU, dans le cadre de ses activités.
A côté de sa fonction, Blaise Senghor avait aussi monté
une société de production de cinéma. C’est après sa mort, le 6 octobre 1976, que
le Centre culturel du boulevard Dial Diop reçut le nom de ce jeune intellectuel
passionné de culture et disparu très tôt.