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Idriss Deby Itno

Chad

driss Déby Itno, né en 1952 à Berdoba (près de Fada) sous le nom de Idriss Déby, est un homme politique tchadien. Il est à la tête du Tchad depuis le 1er décembre 1990.


Plus de utilisateur: miba
Creer: 9th Apr 2008
Modifier: 14th Jul 2008
Professional Information
Professional Areas:
Government
Position:
Président
Working primarily in:
Chad

Description of Work:
D'un père berger, musulman de l'ethnie Zaghawa, Idriss Deby est plus précisément Bilieda (les habitants de la région de Bilia), un sous groupe des Bideyat, lui-meme sous groupe de la grande ethnie des Zaghawas que l’on trouve des deux côtés de la frontière tchado-soudanaise
Après avoir passé son baccalauréat, il a fait l'école d'officiers de N'Djaména, puis obtient en 1976 une licence de pilote professionnel en France.
De retour au Tchad, il collabore avec Hissein Habre, entré en rébellion en mars 1980, contre Goukouny Weddeye, après l’éclatement du Gouvernement national de transition (Gunt) formé cinq mois plus tôt.
Hissein Habre nomme alors Idriss Deby commandant en chef des Forces Armées du Nord (FAN).
Le 7 juin 1982, Habré entre dans N’Djamena avec Deby à ses côtés poussant Goukouny Weddeye à s’exiler en Algérie.
Promu colonel, il se rend en France où il suit les cours de l'Ecole de guerre inter-armées (1986-1987).


Biographical Information
Idriss Deby Itno
(At a Glance)
Interests: Politique, Economie, Art
Place of Origin: Chad
De retour au Tchad, Idriss Deby est nommé conseiller d’Habré pour la défense et la sécurité.

En 1989, rien ne va plus entre Habré d’une part, et Déby de l’autre, mais aussi son cousin Hassan Djamous qui l'a remplacé au poste de commandant en chef et son demi-frère Ibrahim Itno, ministre de l'Intérieur.

Accusés de complot, les trois hommes prennent la fuite. Tandis que Djamous est tué, Idriss Deby réussit à gagner la Libye, puis le Soudan, où il créé en mars 1990 le Mouvement patriotique de Salut (MPS), mouvement rebelle. Le 1er décembre 1990, ses forces s'emparent de N'Djaména et chassent Habré qui se réfugie au Sénégal.
Il est porté à la présidence du " Conseil d'Etat " dès le 4 décembre 1990, puis " désigné " par le MPS, président de la République le 28 février 1991 après l'adoption d’une Charte Nationale qui accorde tous les pouvoirs au président et reporte à 30 mois l'instauration du multipartisme

Investi président, il promet la tenue d'une Conférence nationale ayant pour tâche principale l'élaboration d'une nouvelle Constitution

Mais Deby traîne des pieds et rien ne se passe. Le président français, François Mitterrand, dépêche alors, en juin 1992, Christian Quesnot, son chef d'état-major particulier, qui arrive à N’Djaména avec dans ses bagages plusieurs " conditions " au maintien de la présence militaire française dans le cadre de l’opération Epervier : réduction des effectifs de l'armée, tenue de la Conférence nationale, puis formation d'un gouvernement de transition, libération des prisonniers politiques, respect des droits de l'homme, reprise en main de l'administration financière de l'Etat.

Déby, qui sait qu’il n’a pas les moyens de contrer les ambitions de la Libye sans l’aide militaire de la France, a compris le message et la Conférence nationale de réconciliation se tiendra du 15 janvier au 7 avril 1993. La Conférence nationale adopte une Charte de transition, chargée de régir le pays jusqu'à la mise en place d'institutions démocratiques, après l’adoption d’une nouvelle constitution par référendum.

Entre temps, Déby est promu général de corps d'armée le 21 février 1995.
Il remportera les deux élections présidentielles pluralistes de1996 et de 2001, deux scrutins farouchement contestés par ses opposants.

En juillet 2003, il est hospitalisé à l'hôpital Américain de Neuilly sur Seine en France.
Le 26 mai 2004, le parlement entièrement dominé par son parti le MPS, adopte une modification constitutionnelle qui supprime la limitation des mandats présidentiels, auparavant fixée à deux. Le projet de révision a été intégralement adopté, à main levée, par 123 voix pour, 0 contre et une abstention, les députés de l'opposition ayant refusé de voter en quittant l'hémicycle.

Son goût pour le maintien au pouvoir est sans doute lié à une nouvelle donne pour le Tchad : depuis octobre 2003, le pétrole coule en direction du port de Kribi au Cameroun.


Topical Focus  » Idriss Deby Itno

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