Noël Ngiama Makanda « Werrason » est né un jour de Noël au cœur de l’Afrique dans un petit village de la République Démocratique du Congo.
A 12 ans déjà, Werrasson chantait dans la
célèbre chorale de l’église protestante de Cebezo à Kinshasa. A cette
époque, il devient un champion dans les arts martiaux et acquiert le
surnom de « Tarzan, le Roi de la Forêt » qui se transformera en « Roi
de la Forêt ».
Au début
des années ‘80, Kinshasa toute entière vibrait au son de la musique.
Des milliers de groupes musicaux s’affrontaient au cours de joutes
mémorables. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde d’une telle
frénésie musicale. Les artistes étaient adulés et Kinshasa se profilait
comme la capitale mythique de la musique africaine.
C’est
dans ce contexte que Werrason crée le groupe musical « Wenge Musica 4X4
Tout Terrain Bon Chic Bon Genre » qui fera date dans l’histoire de la
musique africaine.
Il
produit des chefs-d’œuvre d’une qualité artistique incomparable et est
l’un des rares artistes complet de sa génération tant au niveau de la
créativité qu’à celui de la danse et du spectacle.
En 1997, eclatement du groupe avec le
départ d’un des deux leaders qui emporte avec lui la quasi-totalité des
musiciens. Cette expérience douloureuse, Werrason l’a vécu comme une
trahison et il ne s’en remettra que difficilement. Mais l’immense
courant de sympathie de ses « fans » le persuade de continuer à faire
vibrer l’Afrique de son immense talent.
En 1998,
Werrason s’entoure de nouveaux musiciens et crée un nouveau groupe,
« Wenge Musica Maison Mere (WMMM) » et lance sur le marché l’album
« Intervention Rapide ».Tournées triomphales en Europe, en Afrique, aux
USA et au Canada. Une star est née.
En 1999, sortie de l’album « Solola Bien » qui remporte un disque d’or en France.
En 2000, Il déclenche l’hystérie à Paris-Bercy devant plus de 20000 fanatiques.
En 2001,
Sortie de « Kibuisa Mpimpa » lequel est qualifié de « culturellement et
musicalement révolutionnaire ». Werrason y adopte une approche
« authentique » de la musique africaine au travers de laquelle il
partage la culture de ses ancêtres avec le reste du monde.
Au
cours de la même année, il remporte deux « Kora Awards » au Festival de
la Musique Africaine en Afrique du Sud. Le rythme effréné de sa musique
continue à enflammer le public de la Diaspora Africaine Mondiale. En
même temps, il affirme son africanité sans verser pour autant dans le
militantisme de la cause noire.
En 2002–2004, Tournées triomphales avec notamment deux concerts au Zénith de
Paris. Il est invité par Manu Dibango à participer à son concert de
l’Olympia. Des artistes tels que Passi, Doc Gyneco, Benji et Akil lui
demandent de collaborer à leurs projets musicaux.
En 2005 : Méga Concert à Kikwit (RDC) devant plus de 700.000 personnes. Le plus grand concert jamais réalisé à ce jour en Afrique.
En
2006, Werrason chante à Kinshasa avec l’artiste jamaïcain Shaggy qui le
consacre, dans une interview à CNN, « le plus grand artiste africain
actuel ».
En 2007 : lancement de son album « Sous-Sol »et première incursion dans le monde de la « World Music ». Succès immédiat.
Werrason
incarne aujourd’hui la « Musique Officielle d’Afrique » signifiant
qu’au-delà des forêts, des savanes, des fleuves et des peuples, la
seule langue officielle du Continent Africain est sa musique.
L’action humanitaire fait
partie intégrante de la vie et de la personnalité de l’artiste. Il
n’est jamais resté insensible à la grande misère des enfants de la rue,
les « shegues », qui le considèrent comme leur père.
Werrason
consacre une grande partie de son temps et de ses revenus aux écoles,
aux prisons et aux hôpitaux. Il crée une fondation qui se consacre aux
« shegues ».
Les
Nations-Unies lui ont décerné le titre d’ « Ambassadeur Universel de la
Paix ». En 2001, il fut reçu en audience par le pape Jean-Paul II.
Depuis lors, il s’investit dans toutes les campagnes de sensibilisation
initiées par l’UNESCO notamment celles de la lute contre le sida et
contre les discriminations.(source werrasson.eu)