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Oumarou Kanazoé

Burkina Faso

Oumarou Kanazoé est le petit tisserand devenu un homme d'affaires prospère au point d'être désigné comme l'homme le plus riche du Burkina Faso.


Plus de utilisateur: agoloko
Creer: 15th Apr 2008
Modifier: 14th Jul 2008
Professional Information
Professional Areas:
Business
Employer:
Les Entreprises Kanazoé
Position:
PDG
Working primarily in:
Burkina Faso

Description of Work:


Biographical Information
Oumarou Kanazoé
(At a Glance)
Interests: Economie, Developpement, Travaux Publics, etc.
Location:
  City: Ouagadougou
Place of Origin: Burkina Faso
Oumarou Kanazoé est né vers 1925 à Kologkom, un village de Yargho, dans la province du Passoré. Il est entrepreneur en construction de routes et Président directeur fondateur de l’entreprise qui porte mon nom.


Il est très connu des Burkinabès car il est à la tête d’une grosse entreprise et qui lui a donné accès au club très fermé des milliardaires du Burkina. Analphabète, il a bâti sa fortune à la sueur de son front, à la manière d’un maçon qui construit un immeuble, brique après brique.

Président de la Communauté musulmane, président des Fédérations des associations islamiques du Burkina (FAIB) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina, celui que les ouagallais appellent affectueusement "OK" par ses initiales,reste un homme influent du Burkina Faso et un rédoutable homme d'affaire, doté d'un sens inné des affaires.

Au détour d'une question sur son parcours, il aura la reponse suivante "Pour la petite histoire, en tant que fils unique de ma mère, elle m’a initié très tôt aux travaux ménagers, pour combler un tant soit peu le vide qu’elle ressentait par l’absence de fille à ses côtés.

A 6 ans, j’ai commencé à filer le coton. A 8 ans, j’ai été initié au métier de tisserand, puis aux travaux champêtres. Et à 12 ans j’ai été admis dans une école coranique au Mali ; au même moment, j’ai continué d’évoluer dans le métier de tisserand et j’arrivais à confectionner trois pagnes par jour. Un rendement qui profitait plutôt à mon maître coranique. En retour, je recevais les bénédictions des uns et des autres pour ma ténacité, mon courage et on disait que j’étais un enfant exemplaire.

Après cette expérience, j’ai été successivement, marchand de pagnes, de colas, et je me déplaçais à pieds pour mener ces activités vers le Ghana et la Côte d’Ivoire ; ceci m’a permis d’acheter un vélocipède à 3000 FCFA que j’ai revendu par la suite à 13 000 FCFA pour faire fructifier mes affaires.

C’est ainsi que j’ai été par la suite restaurateur ; pour devenir ensuite une grosse pointure du commerce dans ma région, ce qui a créé des frustrations, suscité de la jalousie car j’avais déjà les notions du marketing ; je traitais bien mes clients, j’assurais parfois leur prise en charge, à savoir le logement et l’alimentation. J’ai acheté mon premier camion de transport de passagers à Ouagadougou, en 1955, et il partait régulièrement vers la Côte d’Ivoire.

Ayant fait de bonnes affaires, puisque le parc automobile a grandi, je suis devenu entrepreneur en construction de bâtiment, tout en abandonnant le commerce général pour donner plus de chance aux autres acteurs de ce domaine d’évoluer. Dans la même logique, j’ai abandonné le bâtiment pour les routes que j’ai de la volonté et du plaisir à exercer puisque j’arrive tant bien que mal à me tirer d’affaires ; en cela je rends gloire à Dieu."
(sources, lefaso.net)



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